Un jardin d’agrément
« Ces espaces non construits sont traités en jardins
d'agrément, à l'exclusion de toute culture potagère
ou maraîchère, si ce n'est pour la culture des
condiments et à concurrence de 1 m² seulement
par parcelle divise, et sont entretenus comme tels.
II est interdit d'y effectuer aucun dépôt d'ordures,
d'y installer, même dans des conditions d'aspect
extérieur convenables, aucun clapier ou poulailler
et d'y entreposer aucun bateau, caravane,
camping-car et véhicule à usage utilitaire ou
commercial. » (Article 18 du Cahier des Charges
de Chevry 2 du 20/11/2009)
Haies et clôtures
La hauteur des haies n’est pas à la convenance de
chacun et le cahier des charges est là pour le
rappeler.
Dans le secteur d’habitat individuel groupé et
d'habitat collectif (zone UE du PLU), les clôtures en
bordure des voies publiques ou privées devront être
établies sur la limite séparative et seront constituées
soit par une haie vive, soit d'un mur d'une hauteur
maximum de 1,80 m lorsqu’il existe à l’origine, soit
par un grillage de teinte verte masqué par une haie à
feuillage persistant. Les grillages ne pourront avoir
une hauteur supérieure à 1 m et les haies vives une
hauteur supérieure à 1,50 m.
Sur les autres limites séparatives, les grillages ne
pourront avoir une hauteur supérieure à 1 m, la
hauteur de la haie pourra être portée à 1,80 m.
(Article 17 du Cahier des Charges de Chevry 2 du
20/11/2009)
Donc… 1,50 m devant et 1,80 m sur les côtés !! et
des grillages non visibles.
Et… les propriétaires sont soumis à l'obligation d'entretien des jardins. En cas de manquement, l’ASL
peut faire réaliser les travaux aux frais avancés de l'association à charge de recouvrer la dépense
contre le propriétaire.
Gazon ou béton ?
Les surfaces engazonnées ou plantées doivent être d'au moins 80% de la surface non construite. Pour
le reste vous avez le choix entre des aires sablées, des dallages ou des revêtements imperméables à
l’exception du bitume noir…
Et les bambous…
La gazette n°11 de mai 2013 présente la
question…
Bambous : ne les laissez pas nous envahir !
Les ravages des rhizomes incontrôlés.
Assurément les bambous sont très séduisants…
ils poussent vite et créent rapidement un beau
rideau de verdure. Oui… mais… le bambou est
particulièrement envahissant ! Installé en pleine
terre sans précaution, il est redoutable ! Sans
cesse en quête de nouveaux territoires, ses
rhizomes souterrains se lancent bien vite…
émettant de nombreux rejets en surface un peu
partout, colonisant tout, vos massifs, votre
gazon qu’ils étouffent et comme pour eux les
haies ne sont pas des barrières… ils vont
coloniser aussi le jardin de votre voisin – qui lui
s’en était méfié mais qui va à coups de bêche se
battre contre les envahisseurs !
C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’est pas autorisé
de planter des bambous dans nos jardins !
Ils sont déjà plantés ! que faire ?
Tout d’abord ne pas les laisser prendre une
hauteur vertigineuse, c’est la moindre des
précautions, pour vous et pour vos voisins. Une
taille régulière s’impose. Et pourquoi ne pas
poser une barrière antirhizomes.
Tailler ou élaguer
L’important est de faire la différence afin d’agir à bon
escient, dans le respect des arbres et dans la mesure de
vos capacités.
Pourquoi élaguer ?
Il est de tradition d’élaguer en automne, après la
chute des feuilles, quand les arbres sont au repos, mais
avant qu’il ne fasse trop froid et surtout qu’il ne gèle.
Mais on élague de plus en plus au printemps, parce
qu’on s’est rendu compte que la cicatrisation était plus
rapide à cette période. Dans nos jardins, l’élagage que
l’on peut faire soi-même consiste essentiellement à
supprimer le bois mort, à alléger les ramures jugées
trop touffues, à enlever des branches basses pour que
les arbres ne génèrent pas trop d’ombre. Ce sont des
opérations qu’il faut entreprendre sur des arbres
encore jeunes et effectuer régulièrement pour n’avoir à
couper que des branches de faible diamètre. Ce n’est
un élagage ni sévère ni sauvage !
Dès lors qu’il s’agit d’élaguer un grand arbre, il n’est
guère prudent d’y grimper vous-même, surtout armé
d’une tronçonneuse. Reste à trouver un bon
professionnel.
Rappelons aussi que plus un arbre gagne en hauteur
plus il sera difficile de l’élaguer et plus il risquera de
faire des dégâts. Un arbre trop haut est une gêne réelle
: il assombrit telle pièce de la maison voisine, il
empêche gazon ou arbustes de croître correctement.
C’est du devoir des propriétaires d’entretenir leurs
arbres.